Logo

Le mot du président

Jean-Jacques Renard

Jean-Jacques Renard

Chers ami(e)s adhérent(e)s,


Je vous remercie d’avoir renouvelé mon mandat pour une deuxième année... Tous les jours je découvre de nouveaux éléments sur les problèmes que rencontrent les propriétaires de moulin et les inquiétudes qu’ils peuvent avoir... Les décrets de cet été sur l’eau ne nous apaisent en rien...


Plus je les relis, plus je rêve éveillé des incongruités exprimées !


Dans mon dernier rêve j’étais un homme des cavernes ! J’habitais dans les calcaires lacustres d’Etampes (au-dessus de l’actuel quartier Saint Pierre) et je vivais de cueillettes, de chasse et de pêche. Le jour de la fête de la lumière, jour de mon anniversaire je montais jusqu’au haut du Rougemont et je regardais le panorama.


Au sud la haute vallée de la Juine qui serpentait en fond de vallée entourée de forêts : elle était calme et ses méandres créaient une grande zone humide. Elle était alimentée par de multiples marettes et ne grossissait que lorsque la Loire débordait dans la nappe de Beauce. Les seuls obstacles qu’elle rencontrait étaient créés par les castors.


A l’ouest un vrai torrent arrivait de Chalo (la Louette et la Chalouette ne faisaient qu’une) et formait des embâcles en arrachant les arbres.


A mes pieds un immense marécage et une clairière qui n’était inondée qu’en cas de crues. Le lit de la Juine était celui de l’actuel Juineteau... Si la rue du Perray avait existé elle serait 6 métres sous l’eau.


Au Sud au-delà de l’actuel Brunehaut, la Jeurre n’existait pas et tout n’était que marécages jusqu’au bas de la butte Saint Martin !


Alors, messieurs les bureaucrates, si la Juine a été ainsi perchée et ses affluents canalisés cela a permis à Etampes d’exister, à ses moulins et ses usines de se déployer; et vous voudriez redonner à la Juine son cours d’origine ?


Heureusement en 2021 je vais me réveiller et la Juine n’aura pas été redétournée.


Meilleure année possible 2021 !





Le 10 décembre 2020.




Consulter le précédent mot du président du 17 octobre 2020
Consulter le précédent mot du président du 30 juin 2020
Consulter le mot du président du 31 octobre 2019